Le couvent des Dominicains de Lille, encore appelé couvent Saint-Thomas-d’Aquin, est le premier édifice religieux labellisé « Patrimoine du XXe siècle » en 1999. Dessiné par les architectes Pierre Pinsard et Neil Hutchison, ce joyeux de l’architecture contemporaine est un cocktail composé de briques, de béton et de verre. Derrière cette construction mythique se cache une histoire assez intéressante. Retrouvez dans la suite, l’histoire de cette œuvre majeure de l’architecture du XXe siècle situé dans un parc entouré de deux hectares.
Une œuvre architecturale contemporaine favorable à la prière
Construit à partir de 1955, le couvent des Dominicains de Lille est un bâtiment industriel et moderniste qui a été inauguré le 29 septembre 1957. Cet édifice lumineux et transparent, ouvert au soleil, joue un rôle fondamental dans l’histoire architecturale de la ville. En effet, en plus d’être le premier bâtiment religieux classé « Patrimoine du XXe siècle », il est classé dans l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.
Le couvent Saint-Thomas-d’Aquin est composé d’une église, d’un réfectoire, de l’hôtellerie et d’un bâtiment d’habitation. Caractérisé par sa structure monumentale et élevée, ce monastère est tout en briques. Lorsque vous le visiterez, vous découvrirez dans les couloirs, une exposition photo avec documents d’archives. Par ailleurs, au sein de ce bijou d’art contemporain trône une belle statue de la Vierge Marie, qui a été installée depuis 1957.
Ouvert sur la ville, le couvent est fréquemment utilisé pour l’organisation de messes, retraites, conférences et autres. Certaines personnes se retirent dans ce lieu pour prier au contact de la nature, méditer et se reposer.
Une construction ayant connu des évolutions significatives
Les évolutions connues par ce lieu font partie intégrante de l’histoire du couvent des Dominicains de Lille. Dans les années 1968, l’histoire du monastère a été un peu mouvementée avec le départ de plusieurs frères. C’est justement la raison pour laquelle certaines personnes estiment que cette année a été une véritable hémorragie. Autrefois, Lille comptait le noviciat de la province. C’est ce qui a permis d’avoir un grand nombre de jeunes frères. Cependant, le noviciat de la ville de Lille a été fermé pour être transféré ailleurs.
La construction qui accueillait les novices est devenue par la suite un foyer d’étudiants. Il compte à ce jour, plus de 50 jeunes autonomes, qui sont prêts à vivre les vêpres avec les frères dominicains deux fois par semaine. Ceux-ci se mettent aussi au service des plus fragiles de la communauté.
Depuis quelques années, le couvent des Dominicains de Lille a mis en place une nouvelle forme de conférences spirituelles, avec des weekends. Enfin, les frères dominicains du monastère ont lancé un volontariat depuis peu. Appelé Dom & Go, il est créé pour les jeunes, qui souhaitent vivre une année de solidarité en France ou à l’étranger.